(Face à l’offensive fulgurante des talibans, et leur prise de pouvoir en Afghanistan, la panique a gagné une partie de la population. Beaucoup tentent de fuir le pays, pour échapper au nouveau régime que le mouvement islamiste promet de mettre en place.
« Pour l’avenir, j’appelle à la fin immédiate de la violence, au respect des droits de tous les Afghans et au respect par l’Afghanistan de tous les accords internationaux contractés par le pays » a lancé le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
« Pour l’avenir, j’appelle à la fin immédiate de la violence, au respect des droits de tous les Afghans et au respect par l’Afghanistan de tous les accords internationaux contractés par le pays » a lancé le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
« Les prochains jours seront décisifs. Le monde nous regarde. Nous ne pouvons et ne devons pas abandonner le peuple afghan » a-t-il ajouté.
Le désengagement des Etats-Unis ces dernières semaines a rendu possible le retour des talibans à Kaboul. L’amertume est grande au sein de la communauté internationale, notamment en Allemagne. Au cours des 20 dernière années, Berlin a déployé 150 000 hommes au total dans le pays.
La chancelière Angela Merkel a exprimé sa frustration et évoqué des raisons « de politique intérieure » pour le retrait américain. « Pour tous ceux qui ont tenté d’oeuvrer au progrès et à la liberté » dans ce pays « surtout les femmes, ce sont des événements amers« , a-t-elle déclaré devant des cadres de son parti, selon des propos rapportés par des participants à l’AFP.